Après un morcellement absurde des cultures, vers 1810 et 1900, les terres s'échangent. Se pratique la culture plein champ avec les haricots, la culture de jardin avec le petit pois, la laitue, le poireau…et la culture en serre avec l'asperge, l'endive, le concombre… et chauffée avec l'ananas. L'hygiène est relative et le maire doit batailler avec ses habitants.
A Sarcelles il y a de l'argile et un grand besoin d'habitations. Une briqueterie est recensée entre 1764 et 1773. Trois familles de briquetiers , les Bastin, Censier et Girard seront très connues.
La dernière cheminée à Sarcelles sera détruite en 1942. Les Bastins cesseront leur activité en 1962 à Saint Brice, une ville voisine.
Victime d'une épidémie de Choléra en 1892, Sarcelles sortira de la " féodalité " et se tournera entièrement vers l'agriculture et aussi vers l'horticulture qui alimenteront les halles de Paris. L'école se développera mais la fréquentation scolaire restera liée aux travaux des champs. Sarcelles devient une des premières communes libérales en dispensant l'instituteur d'assurer les prières.
Sans leur accorder la même importance aux événements, Sarcelles fut victime de la guerre de 1914 où il perdit 132 de ses habitants. En 1926 le village fut gravement inondé par sa rivière, le Petit Rosne, évènement qui se reproduisit en 1992 et déboucha sur la mise en place d'un plan de protection contre les inondations. Le village eut à subir l'occupation allemande à partir du 13 juin 1940 et fut libéré le 28 août 1944 par le Groupement tactique Langlade de la 2e DB aidé par les renseignements fournis par des résistants sarcellois. Sarcelles compte alors 6.622 habitants. C'est une commune à caractère agricole qui eut à souffrir du lendemain de la guerre. Avec le temps la population aidée par le développement des transports profite de la création de petites entreprises et accueille des étrangers, ouvriers italiens et polonais, des réfugiés arméniens et passe à un peu plus de 8.000 habitants en 1954 date du célèbre hiver et du célèbre cri de l'Abbe Pierre alarmé par les conditions de logement en France.
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